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Codage informatique des couleurs - Aphotorismes
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Codage informatique des couleurs

mercredi 28 décembre 2011, par moustov
(731 visites)

Il est dit qu’en informatique, une couleur est classiquement caractérisée par l’intensité de chaque couleur primaire rouge, vert, bleu, par une valeur située entre 0 et 255 ; cet encodage des couleurs est appelé le standard Red Green Blue (sRGB  ) Ces trois composantes peuvent être représentées dans un système de coordonnées d’où un cube des couleurs peut être dessiné :

  • le blanc correspond au triplet (255, 255, 255),
  • le noir à (0, 0, 0),
  • le rouge intense à (255, 0, 0),
  • le vert intense (0, 255, 0),
  • le bleu intense (0, 0, 255).

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17 Lemmes

  • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:15, par moustov

    Il est dit qu’une couleur peut aussi être décomposée en Teinte, Saturation et Luminance. Cette décomposition est appelée TSL (ou HSL   en anglais, on dit Hue, Saturation, Lightness). La teinte est codée en degrés (de 0° à 360°) avec
    -  0° ou 360° : rouge
    -  60° : jaune
    -  120° : vert
    -  180° : cyan
    -  240° : bleu
    -  300° : magenta.
    La saturation et la luminance sont fournies en pourcentages.
    Pour passer d’un système à l’autre, il suffit de se représenter un espace en trois dimensions ; cet espace est pourvu d’un repère où suivant chaque axe l’intensité du rouge, du vert et du bleu sont représentés. Dans ce système de coordonnées,
    un point M situé sur l’axe Rouge sera rouge très sombre à proximité de l’origine et rouge intense en s’en éloignant,
    si M est situé sur l’axe noir-blanc (aussi appelé « axe achromatique ») proposera toutes les intensités lumineuses de gris,
    si M s’éloigne de l’axe achromatique, il prendra une couleur se saturant dans la teinte correspondant à la direction de l’éloignement
    Ainsi, on peut se représenter un volume des couleurs dont un sommet est l’origine du notre repère et qui est doté d’un axe de révolution autour de l’axe achromatique.
    -  Faire le tour de la base du cône correspond à parcourir l’ensemble des teintes, d’où la notation en degrés,
    -  S’éloigner de l’origine du repère correspond à apporter plus de lumière,
    -  S’éloigner de l’axe noir-blanc correspond à saturer la couleur vu que l’on part d’une intensité de gris vers une couleur particulière.

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  • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:16, par moustov

    Il est dit qu’en imprimerie, une couleur est classiquement caractérisée par l’intensité des couleurs cyan, magenta, jaune, noir, par un pourcentage ; cet encodage des couleurs est appelé CMJN   ou en anglais CMYK. Dans la mesure où avec ce système est prévu pour les imprimeurs, on peut comprendre que plus ces pourcentages sont élevés, plus on ajoute de l’encre ; ainsi, (0, 0, 100, 0) correspond à du jaune pur, (0, 0, 0, 0) à du blanc (voire la couleur du papier brut), (100, 100, 100, 0) correspond à un gris très foncé et (100, 100, 100, 100) à un noir intense.

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    • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:16, par moustov

      Il est dit que la composition des couleurs RGB correspond à la notion de composition des couleurs émises tandis que les couleurs CMJN à la composition de couleurs qui absorbent la lumière. Dans le premier cas, l’addition de toutes les couleurs rouge-vert-bleu donne du blanc tandis que la combinaison des couleurs cyan-magenta-jaune donne du noir. C’est à cause de ces particularité que le premier est plutôt utilisé par les procédés émettant de la lumière tel que les écrans alors que le second est plutôt utilisé en imprimerie compte-tenu que le support de la couleur présente une couleur par absorption de rayons lumineux.

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    • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:16, par moustov

      Il est dit que Thomas Young et James Clerk Maxwell ont jeté les bases de la théorie chromatique qui viennent unifier les espaces de couleurs RVB et CMJN. Ce modèle indique que trois couleurs suffisent pour créer toutes les autres. Cette propriété permet d’adapter le modèle de représentation trichromatique au périphérique par rapport aux teintes primaires qu’il est le plus capable de retranscrire.

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    • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:17, par moustov

      Il est dit que le choix des couleurs primaires de la théorie trichromatique permet de modifier considérablement le gamut. En effet, la différence entre le sRGB, le CMJN et l’adobeRGB n’est qu’une question de couleur primaire.

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      • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:40, par moustov

        Il est dit que dans le métier de l’imprimerie, un bon écran est celui qui retranscrit le gamut le plus proche de celui du papier servant au tirage. Ainsi, sur une technologie de type impression sur papier, il est clairement inutile d’utiliser un adobeRGB, sauf si on veut jouer sur les teintes.

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  • Codage L*u*v* 28 décembre 2011 22:19, par moustov

    Il est dit que pour le sRGB  , chaque composante, compte-tenu que les valeurs sont des valeurs entières codées sur huit bits. Non seulement nous avons une étendue plus grande dans notre perception des couleurs qu’un appareil photo mais cette discrétisation implique que nous pouvons avoir avons une finesse plus grande. C’est pourquoi d’autres encodages numériques des couleurs sont nés ; on trouve par exemple le L*u*v* (créé par la Commission Internationale de l’Eclairage - CIE  ) qui code une clarté et deux axes de couleur (rouge-vert / jaune-bleu) à l’aide de valeurs réelles logarithmiques pour mieux correspondre à la perception de l’œil.

    Voir en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/CIE_LUV

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    • Bits par plan 28 décembre 2011 22:29, par moustov

      Il est dit que certains modèles d’encodage des couleurs augmentent la taille de l’information pour un meilleur post-traitement. C’est pourquoi les appareils photo numériques perfectionnés fournissent des images en 12 voire 16 bits par plan ; chaque couleur de base (R, G, B) définit un plan.

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      • Bits par plan 28 décembre 2011 22:29, par moustov

        Il est dit que l’appellation de plan pour désigner chaque composante de couleur primaire n’a pas de fondement géométrique mais correspond plutôt aux différentes images rouges, vertes et bleues qui réunies donne l’image en couleur.

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  • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:32, par moustov

    Il est dit que certains encodages de couleur codent plus d’informations dans le bleu car c’est là où se situera toute la finesse du rendu.

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  • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:33, par moustov

    Il est dit que le modèle parfait imitant la réponse logarithmique de l’œil est appelé L*a*b*. Ce modèle est le point de référence normalisé des transformations utilisées par les profils ICC  .

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  • Codage informatique des couleurs 28 décembre 2011 22:36, par moustov

    Il est dit qu’Albert Henry Munsell a identifié une forme tridimensionnelle assez proche du gamut   de notre vue dans un espace formé des axes de luminance, rouge-vert et jaune-bleu.

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  • Géométrie des modèles de couleurs 28 décembre 2011 22:37, par moustov

    Il est dit que les modèles de couleurs peuvent être classés en plusieurs catégories dont certains sont rationnels, d’autres artistiques :
    Les modèles unidimensionnels avec notamment, Aristote  , Pythagore, Léonard de Vinci.

    les modèles bidimensionnels avec notamment Platon  , Richard Waller (1686), HOFLER (1883), Ewald Hering (1911), Gustave et Gladys Merwin Plochère (1948), Natural Color System NCS (1968), CIELUV (1976), Philipp Otto Runge (1806), HERSCHEL (1817), Vincent van Gogh (1878), Wilhelm Wundt (1893), Paul Klee (1924), ITTEN (1961). Johann Wolfgang von Goethe (1793), James Clerk Maxwell (1857), Nicholas Odgen Rood (1879), HOLZEL (1904), triangle couleur CIE   (1931), J. Frans Gerritsen (1975), Moses Harris (1776), Ernst Wilhelm Brücke (1831), Hermann von Helmholtz (1856).

    les modèles tridimensionnels avec notamment Johann Heinrich Lambert (1772), Michel Eugène Chevreul (1839), Wilhelm von Bezold (1876), Wilhelm Wundt (1893), D. L. MacAdam - CIE (1935), VALLALOBOS (1947), ROSCH (1953), DIN 6164 (1955), Tobias Mayer (1758), Philipp Otto Runge (1810), Wilhelm Wundt (1874), Nicholas Odgen Rood (1879), Alois Höfler (1883), Hermann Ebbinghaus (1902), Albert Henry Munsell (1905, 1915), Ostwald Ridgway (1912), Wilhelm Ostwald (1917), Edwin E. Boring (1929), Gustave et Gladys Merwin Plochère (1948), HARD NCS (1968), TITCHENER (1887), Arthur Pope (1929), Tryggve Johansson (1939), Sven Hesselgren (1953), système ACC (1978), William Benson (1868), Augustin Charpentier (1885), Alfred Hickethier (1940), KÜPPERS (1972).

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  • Codage ISO des couleurs 24 avril 2012 23:01, par moustov

    Il est dit que la norme ISO a défini un encodage numérique des couleurs, ce sont les normes ISO 22028-1 à 4.

    Voir en ligne : http://www.iso.org/iso/iso_catalogu...

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